Le Pérou est un pays aux visages et aux climats multiples : désertique autour de Lima et sur toute la bordure Pacifique, jungle chaude et humide en Amazonie, volcans dans la région d’Arequipa et hautes montagnes dans la cordillière des Andes.

Le Pérou, c’est aussi 56 000 tonnes de cacao par an, moins de 2% de la production mondiale. Un cacao reconnu pour sa haute qualité. C’est aussi une alternative à la culture de coca et à la pression exercée par ses trafiquants pour beaucoup de paysans.

A l’image de la variété de ses micro-climats, il regroupe une grande variété génétique de cacaoyers. Car oui, les cacaoyers ont su s’adapter à tous ces climats : les 12 régions du pays sont productrices de cacao !

Bien sûr, toutes ne sont pas productrices à la même échelle. C’est du nord du pays, notamment la région de San Martin, que vient près de la moitié de la production nationale de cacao. Dans cette zone, l’économie est presque exclusivement basée dessus : 90% de la production est destinée à l’export vers l’Europe, les Etats-Unis mais aussi la Colombie.

Au cours de mon voyage, après avoir visité des lieux mythiques de la civilisation Inca à Cusco, Pisac et Machu Picchu où j’ai suivi les traces d’Esteban, Zia et Tao, je n’ai pas recherché les cités d’or mais les plantations de cacao ! Il a fallu passer un col à 4 300 mètres dans la cordillière des Andes (sans le grand  Condor, mais avec un virtuose de la conduite dans les lacets de l’association Promperu) avant de rejoindre l’Urubamba, un affluent de l’Amazone, à 1 000 mètres d’altitude.

C’est près de la ville de Quillabamba, en “Péruvie profonde”, que nous avons trouvé un planteur-chercheur passionné … Mais je vous parlerai de lui la prochaine fois !

Pour plus d’information sur les producteurs de cacao Péruviens, vous pouvez visiter les sites d’AlterEco et de la coopérative Ethiquable (en français).

Crédits photo : Delphine & Arnaud, amis voyageurs bloggers ; Carine ; Mr. Y