Il y a quelques mois, M&A, suivant de près mon projet de reconversion vers la chocolaterie, m’ont demandé de réaliser des chocolats pour leur mariage – ils n’avaient pas envie des traditionnelles dragées.

Inutile de vous préciser que cette demande m’a fait énormément plaisir, mais immédiatement je me suis posé des milliards de questions ! Comment assurer la production d’une grande quantité de bonbons pour qu’ils soient frais au bon moment ? Le mariage a lieu un samedi début septembre. Mais moi, début septembre, je serai à l’école ! Même si j’arrive à les préparer à, comment les conserver ? Comment les stocker ? Comment les acheminer sur le lieu du mariage sans qu’ils fondent ? Comment éviter d’intoxiquer les  invités ?

Avant d’accepter, j’ai appliqué une méthode par échantillonnage / extrapolation (oui ce jargon là me vient de mon ancienne profession, que voulez-vous on ne se refait pas) pour déterminer :

  • Le temps de préparation.
  • L’espace de stockage nécessaire.
  • La réaction du chocolat à la congélation / décongélation.
  • La qualité d’une production amateur et sa présentabilité pour un mariage.
  • Le coût … accessoirement.

Et vous savez quoi ? A l’issue du test, j’ai réalisé que c’était une offre que je ne pouvais pas refuser (© Mr. T & Mr. Y).

Pour le test, j’ai réalisé différentes sortes de bonbons : truffes, roses des sables, rochers, bonbons moulés tous simples.

J’ai stocké toute cette production dans des boîtes aluminium d’un litre, et les ai congelées pour vérifier que les chocolats resteraient bons.

Surprise : ce n’est pas si long à préparer, il ne faut pas tant de place que cela pour les stocker (1 ou 2 tiroirs de congélateurs me suffiront pour tous les invités du mariage), et le chocolat réagit bien à la congélation !

Je me suis également adjoins les services d’une fine équipe de goûteurs, incluant les futurs mariés : des pros incorruptibles, suffisamment amateurs de chocolats et suffisamment honnêtes pour apprécier ma production à sa juste valeur et faire des critiques très constructives comme « ouaih, c’est bon » , « bof, ch’suis pas fan » ou « ah non alors, ça c’est du niveau maternelle ! » …

Toujours les vestiges de mon ancien métier : j’ai soigneusement consigné les résultats dans un tableau que je tiens à la disposition des intéressés.

En conclusion : nous allons proposer des truffes au chocolat bio et artisanal aux jeunes mariés ! C’est simple à faire pour moi qui n’ai pas encore suivi de formation de chocolatier, pas trop volumineux, mais surtout, c’est très bon.

Prochaine étape : tester différentes recettes de truffes pour varier les plaisirs … Comme vous vous en doutez, cela fera l’objet d’une prochaine note !