Mon jardin chocolate

Dans le ballotin de Benoît Nihant

La semaine dernière je me suis réconciliée avec le Salon du Chocolat ! J’avais de très mauvais souvenirs de ce salon à cause de la foule (j’aime pas la foule). Lors de mes dernières visites, c’était compliqué de circuler dans les allées, et carrément impossible de prendre un peu de temps pour discuter avec les chocolatiers … Frustrant !

Cette année, j’ai eu la chance d’avoir une invitation à la soirée d’inauguration (merci Laurence !). Impossible de refuser une telle proposition 😉 Et bien m’en a pris ! J’ai pu profiter d’un salon beaucoup moins “peuplu” que dans mes souvenirs. Et surtout, j’ai pu discuter avec des producteurs de chocolat, des chocolatiers …

… et notamment, avec Benoît Nihant ! J’avais repéré ce chocolatier passionné, qui fabrique lui-même son chocolat à partir des fèves, en visionnant sa jolie vidéo (ci-dessous). Alors quand j’ai vu qu’il avait un stand au salon, j’y ai accouru !

La boutique

Les boutiques de Benoît Nihant sont pour le moment toutes en Belgique. Son atelier est à Liège. Il cherche en ce moment à ouvrir une boutique à Paris 🙂 mais en attendant, vous pouvez commander ses chocolats sur sa boutique en ligne …

Sur le stand du salon du chocolat, Benoît Nihant en personne était là pour parler de son chocolat. Il en parle avec passion. Il poursuit ses recherches de fèves (il va bientôt en découvrir de nouvelle au Brésil), et accorde une énorme importance au fait de ne pas mélanger les récoltes de plusieurs plantations. D’après lui, un simple mélange de fèves de cacao provenant de 2 plantations différentes donnerait un goût quelconque à ses tablettes, alors qu’en les laissant bien séparées, il peut obtenir des goûts exceptionnels.

Pour illustrer son propos, il me fait goûter deux tablettes du Vénézuela : une fabriquée à partir de fèves de l’île de Chuao ; l’autre fabriquée à partir de fèves du village Cuyagua, un peu plus au Nord. Ces deux tablettes n’ont rien à voir ! La Chuao a un goût très épicé, on dirait presque qu’il y a de la cannelle dedans … La Cuyagua est plus amère, moins épicée.

Je décide alors de lui prendre une boîte de chocolats “collection haute-couture” pour vous en parler dans ma série des ballotins …

Le ballotin

… mais ici, il s’agit plutôt d’une boîte !

Je n’ai pas le choix des goûts, ce sera une découverte. La boîte de 20

chocolats me coûte 15 €.

Toute simple, carrée, beige, elle met bien en valeur les chocolats qu’elle contient, tous carrés eux aussi. L’alternance de chocolats décorés et de chocolats avec une simple graine pour les différencier donne un joli effet. J’y retrouve tous les “codes” de la chocolaterie haut de gamme 🙂

Les chocolats

Tout en finesse, les chocolats ont du goût, et pour une fois j’ai vraiment l’impression que les chocolats de différentes origines sont … vraiment différents ! Je sens pour de vrai le goût de fleurs annoncé dans la ganache Sao Tomé.

Bien qu’un poil trop sucrées pour moi (et pour Mr. Y.), toutes les ganaches que j’ai goûtées sont bonnes – et ont du goût (j’ai même fini par déguster à l’aveugle … et je les ai reconnues !) : la fraise & poivre de Sechuan donne la part belle au bon poivre ; les ganaches à la menthe et au thé Earl Grey sont délicieuses ; dans le poire & cardamome, j’ai du mal à trouver le goût de poire mais apprécie beaucoup la texture de cette pâte de fruits très douce associée à la ganache cardamome.

Morale de l’histoire

Comme m’a dit Mr. Y. après sa dernière dégustation d’une pâte d’amande : “ils sont très bons”.

 

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